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Tourisme : “Il y a une envie de France”, affirme Jean-Baptiste Lemoyne

L’ouverture des frontières européennes a commencé le 15 juin. À quel moment sera-t-il possible de voyager en dehors de l’Union européenne ? “L’idée c’est, à partir du 1er juillet, de mettre sur la table une liste de pays à l’international d’où on pourra venir où aller. C’est un travail très intense que l’on fait entre Européens. Cela va se faire progressivement, à partir de données très objectives. […] On va finaliser cela en milieu de semaine prochaine. L’idée c’est d’avoir, peut-être, une première liste d’une cinquantaine de pays qui ont maîtrisé l’épidémie et pour lesquels on ne met pas en jeu la sécurité sanitaire des Européens”, explique Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et invité des « 4 Vérités », vendredi 19 juin.

Toutes les frontières européennes seront-elles ouvertes à partir du 1er juillet ? “Au sein de l’Union européenne, ça y est, depuis le 15 juin, cela se fait progressivement entre États membres. Pour les destinations lointaines cela va prendre un peu plus de temps, cela va se faire progressivement. Tous les 15 jours il y aura une actualisation de cette liste de pays qui ont maîtrisé l’épidémie. J’encourage à un tourisme tricolore, à un été bleu blanc rouge”, précise Jean-Baptiste Lemoyne.

« Les professionnels ont besoin que cela reparte »

Existe-t-il un risque en laissant venir en France des touristes étrangers ? “C’est pour cela que l’on prend toutes les précautions. On regarde le taux d’incidence, le nombre de cas dans les pays. […] Au niveau européen on a à peu près tous maîtrisé l’épidémie. C’est ce qui a permis de lever un certain nombre de contrôle”, relate le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

La France reste-t-elle une destination attractive ? “Il y a une envie de France, d’amoureux de la France. Des gens d’ailleurs qui parfois ont pris une résidence secondaire, ont des habitudes dans tel ou tel camping”, indique Jean-Baptiste Lemoyne.

Existe-t-il déjà des chiffres en termes de réservation ? “La Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air nous a signalé que dimanche dernier, ils étaient passés de 10 à 22 % de clientèle européenne dans leur réservation, alors que la moyenne en temps normal c’est 30 %. Donc on voit bien que le rattrapage s’est fait. C’est le fruit de ce déclic psychologique qui s’est fait chez les Européens et c’est heureux. Parce que ce sont des clientèles qui dépensent pas mal d’argent sur nos territoires. […] Le tourisme a été touché de plein fouet et les professionnels ont besoin que cela reparte”, conclut le secrétaire d’État.

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